Présentation du troisième ouvrage de 200 pages publié en avril 2014 en auto-édition dans la série "essai historique".
"La Roche de Belfort" sous-titré "Au temps des seigneurs"
Après avoir laissé trace de mes recherches dans les archives familiales et judiciaires à travers deux ouvrages qui reflètent un passé commun à tous, « Mes aïeux aux visages oubliés » et « La Place Cléricée», je me suis penchée sur les archives de Belfort pour écrire un essai sur la « période autrichienne » de la ville que j'habitai durant une trentaine d'années et où j'effectuai une grande partie de ma carrière d'enseignante.
"La Roche de Belfort" sous-titré "Au temps des seigneurs"
Après avoir laissé trace de mes recherches dans les archives familiales et judiciaires à travers deux ouvrages qui reflètent un passé commun à tous, « Mes aïeux aux visages oubliés » et « La Place Cléricée», je me suis penchée sur les archives de Belfort pour écrire un essai sur la « période autrichienne » de la ville que j'habitai durant une trentaine d'années et où j'effectuai une grande partie de ma carrière d'enseignante.
Le déclic pour en arriver à l'écriture de
« La Roche de Belfort » se produisit au cours de l'été 2013, lors des
travaux engendrés par le tracé du nouveau réseau de bus "OPTYMO" simultané aux fouilles
de la Place d'Armes qui permirent de mettre à jour deux squelettes qui
intriguèrent les Belfortains et les firent s'interroger sur leur origine et
leur datation.
Comme j'avais collecté au cours de ma
carrière d'institutrice de nombreux documents sur l'histoire de Belfort, il ne m'en fallut pas davantage pour
m'immerger dans la période médiévale de la petite cité accrochée à son rocher
et surplombée de son château fort. A travers cet ouvrage, si je m'attache à mettre
à la disposition du lecteur des connaissances historiques sur le passé de la
cité belfortaine si étroitement liée à l'Alsace d'alors gouvernée par des
seigneurs autrichiens, je présente aussi à diverses époques et à travers des
dialogues, la vie des seigneurs de la cité, en une
chronique très vivante au cours de laquelle nous voyons bourgeois, commerçants
et artisans vaquer à leurs occupations dans la petite ville. Je décris encore
la vie des paysans de la Haute-Alsace, ces serfs du temps jadis, écrasés par
les corvées et les impôts qu'ils doivent à leurs seigneurs et aux
ecclésiastiques, alors qu'ils sont continuellement exposés aux ravages causés
par les guerres, disettes, « pestilences » et chasse aux sorcières.
Ce
livre qui n'est ni une compilation d'événements passés, ni un roman,
s'apparente davantage à un essai. Il s'adresse à un large public qui
pourra satisfaire sa curiosité sur l'histoire de la cité, tout en prenant
plaisir à la lecture de récits parfois cocasses qui font revivre des
personnages ayant véritablement existé. Je m'applique particulièrement à
restituer trois portraits de femmes, des dames nobles qui vécurent à Belfort en
ces temps reculés ! C'est ainsi que vous découvrirez à travers récits et
dialogues à quoi pouvaient ressembler la vie de la comtesse Jeanne de Montbéliard
et de son mari le comte Ulrich de Ferrette en 1308, celle aussi de la duchesse
Catherine de Bourgogne et de son époux Léopold duc d'Autriche aux alentours des
années 1400, et celle encore d'Henriette de Coligny mariée au comte Gaspard de
la Suze, en 1650. Nous les verrons
évoluer parmi les bourgeois qui gouvernent la cité depuis qu'en 1307, Renaud
de Bourgogne père de Jeanne, leur accorda la Charte de Franchise.
Au
cours du récit, toujours intriguée par le mystère posé par la découverte des
squelettes dans les fosses de la Place d'Armes, je ferai, comme je vous y ai
déjà habitués dans mes autres ouvrages, des "aller-retour" entre passé et
présent, me déplaçant sans contrainte à travers les siècles, pour revenir dans
le Belfort d'aujourd'hui vous informer de l'actualité concernant les fouilles
et sur l'atmosphère qui règne dans la ville, en raison des travaux entrepris
pour l'implantation du nouveau réseau de bus.
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